Quels vaccins pour chat sont essentiels contre les maladies félines ?

23 janvier 2020 -

vaccin chat
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Pour que votre félin vive vieux, impossible de faire l’impasse sur le vaccin pour chat. Certaines maladies, notamment les maladies virales, sont tout simplement mortelles pour votre animal de compagnie. Et oui, sous son allure de chasseur sans peurs, il suffit parfois d’un micro-organisme pour que sa santé soit mise à mal…

Conscient de cette réalité, et pour le maintenir en bonne santé le plus longtemps possible, quelques vaccins s’avèrent fortement utiles, voire indispensables. Alors, pourquoi refuser ces vaccins à votre chat ? Pourquoi refuser de mettre toutes les chances de son coté pour qu’il aille bien ?Préservez-le des maladies mortelles grâce à la vaccination.

Qu’est-ce qu’un vaccin pour chat ?

Un vaccin pour chat consiste à injecter dans le corps de votre animal une faible dose d’agents pathogènes (à la base des maladies félines) atténués ou inactivés. Le but de cette vaccination est ainsi de stimuler le système immunitaire de votre matou pour lui permettre d’augmenter ses capacités de défense face à certaines maladies.

Si la rage fait moins peur aujourd’hui que dans le passé, d’autres pathologies comme le coryza, le typhus et la leucose féline hantent encore les nuits des propriétaires félins.

Dès l’âge de 8 semaines, votre chaton peut recevoir ses premiers vaccins. Seul un vétérinaire est autorisé à les lui administrer. À noter que, pour cet acte, votre matou devra être en parfaite santé et préalablement traité contre les parasites.

Est-il obligatoire de faire vacciner son chat ?

Aussi surprenant que cela puisse paraître, la réponse est non. Il n’existe pas de vaccins obligatoires. Aux yeux de la loi, rien ne vous oblige à administrer un vaccin à votre chat. Seule exception : les voyages à l’étranger. Avant de pouvoir sortir du territoire national, votre chat devra impérativement recevoir un vaccin antirabique.

Bien que la vaccination ne soit pas exigée pour les chatons, les maîtres attentionnés n’hésiteront pas à faire ce qu’il faut pour éloigner leucose féline et autres incommodités. En effet, deux vaccins pour chat sont fortement recommandés (dits « essentiels ») par les vétérinaires, tandis que trois autres sont dits « circonstanciels ».

Dans la première catégorie, se trouvent les vaccins contre le typhus et le coryza. Dans la seconde catégorie, votre chaton sera davantage protégé de la leucose féline, la chlamydiose et la rage. Même s’il n’existe pas de vaccins obligatoires, ces cinq vaccins devraient permettre à votre chaton d’atteindre l’âge de la maturité sans encombres.

Remarque : les vaccins augmentent les défenses immunitaires du chat mais ne le protègent jamais à 100%. Certains offrent une très forte protection afin que le risque de contamination soit faible (typhus, leucose), d’autres permettent de limiter l’impact de la maladie si les chats sont en contact avec le virus (herpesvirus et calicivirus : les agents pathogènes du coryza).

Faut-il faire administrer un vaccin à son chat, et pourquoi ?

Encore une fois, il convient de le répéter : il n’y a pas de vaccins obligatoires pour les félins. Cependant, en le faisant vacciner, vous y gagnerez dans la durée, en sérénité et en tranquillité. Finis le stress, les angoisses, les peurs liées à l’arrivée soudaine de maladies potentiellement dangereuses pour votre animal favori. Et il vaut mieux prévenir que guérir, n’est-ce pas ? Alors, réfléchissez bien ! Certes, ces vaccins occasionnent un coût non négligeable, mais cela ne vous préserve-t-il pas de problèmes bien plus importants à venir ?

Pour protéger vos proches

D’après l’OMS, plus de 59 000 personnes décèdent de la rage chaque année. Une fois que les premiers symptômes de cette pathologie se manifestent, la mort n’est plus très loin et il n’y a rien à faire. Même si la France est en théorie indemne de rage, cette maladie n’a pas disparu, notamment à l’étranger.

Si votre chat contracte la rage lors d’une de ses errances, il est susceptible de la transmettre à d’autres personnes et animaux environnants. La vie des membres de votre famille ne prime-t-elle pas sur le coût d’un vaccin antirabique ? Posez-vous la question…

Pour permettre à votre chaton de vivre vieux

Certaines maladies sont sans pitié pour votre compagnon à poils. S’il a eu la malchance de les contracter, il n’est pas sûr qu’il survive. Autant lui éviter des douleurs fulgurantes ou une mort tragique grâce au vaccin pour chat.

Pour de nombreux matous qui sont entrés en contact avec les fluides d’un chat atteint de leucose féline, sachez que cela reste une expérience très marquante pour eux. En effet, cette maladie virale a un impact énorme sur leur santé : perte de poids fulgurante, anémie, apparition de fibrosarcomes,… Aucun traitement n’existe pour en venir à bout. Une fois sur trois, le chat décède. Ceux qui survivent sont soit « porteurs sains », soit en rémission.

Petite précision : ne confondez pas le virus leucémogène félin (FeLv) avec le virus de l’immunodéficience féline. Dans le premier cas, le chat développe une leucose féline alors que dans le second, il souffre du « sida du chat ». 

Si vous avez eu des frissons à la lecture des méfaits de la leucose féline, qu’en sera-t-il à l’évocation du typhus ? Extrêmement courante chez les chatons, cette maladie reste une des plus dangereuse pour les félins. Et dire que cette situation tragique aurait pu être évitée avec un vaccin réalisé en prévention…

Liste des vaccins essentiels pour les chats

Tout bon vétérinaire vous le dira : les vaccins qui suivent (typhus et coryza) sont recommandés dans tous les cas.

1) Le vaccin contre le typhus félin

Si vous avez déjà vu un animal affecté par le typhus (aussi appelé parvovirose ou panleucopénie féline) vous savez à quel point cette maladie est redoutable. Si tel n’est pas le cas, sachez que la dangerosité du typhus réside dans son extrême contagiosité.

Le typhus est une maladie dont il est difficile de venir à bout. C’est incroyable à quel point le virus qui en est responsable est résistant ! Présent dans les selles des animaux malades ou ayant réussi à guérir, il pousse le vice jusqu’à s’infiltrer dans les objets avec lesquels les matous ont été en contact.

Si l’un de vos chatons a le typhus, apprêtez-vous à l’isoler de tous les autres et à désinfecter chaque recoin de votre maison. Et même malgré ces précautions, le virus peut rester présent pendant plusieurs semaines.

Bien que les chatons en soient les premières victimes, il n’est pas rare pour des sujets adultes de contracter le typhus. La maladie se caractérise par des diarrhées abondantes, une sévère fièvre et une déshydratation extrême. Dans 90 % des cas, le félin ne survit pas… Cela n’est pas à prendre à la légère !

2) Le coryza du chat

Que l’appellation légère de « rhume du chat » ne vous induise pas en erreur. Provoquée par l’herpesvirus et le calicivirus, cette pathologie affecte les yeux, la bouche et les voies respiratoires. Le coryza a des conséquences extrêmement lourdes sur la santé de votre animal de compagnie.

Au début, tout commence par des éternuementsAtchoum ! Atchoum ! Apparemment, votre adorable chaton a attrapé froid. Pas de quoi s’inquiéter, à première vue. Mais très vite, des ulcères apparaissent dans sa bouche, son nez se met à couler et il développe une conjonctivite sévère. C’est à cet instant que vous prenez conscience de la gravité de la situation et regrettez de ne pas avoir opté pour ce vaccin essentiel.

Très contagieux, le coryza peut facilement occasionner des problèmes chroniques aux yeux (conjonctivites ou ulcères). Parce que son nez est bouché, le chaton a de la peine à manger et à boire. Résultat : il perd des forces et s’affaiblit. Si rien n’est fait, il épuisera toute son énergie dans une lutte acharnée contre cette maladie, avant de rendre son dernier souffle.

Liste des vaccins circonstanciels

À côté des vaccins essentiels pour chats, d’autres vaccins circonstanciels sont recommandés suivant le mode de vie de votre chat. Au nombre de trois, ils agissent comme une protection supplémentaire contre certaines maladies félines (leucose si votre chat est souvent dehors, rage si vous voyagez à l’étranger ou que votre chat est en contact fréquent avec des chauves-souris et Chlamydiose si votre animal vit en collectivité).

1) La leucose féline

Provoquée par le virus FeLV, la leucose féline est souvent confondue à tort avec le « sida du chat ».

Les chats qui vivent à l’extérieur sont les plus susceptibles d’attraper la leucose féline. Ce vaccin est donc indispensable pour un chat qui sort et qui est en contact avec d’autres chats. En effet, la leucose féline provoque une dépression du système immunitaire, qui est alors beaucoup plus fragile vis-à-vis de toutes les autres maladies.

Malgré les progrès scientifiques actuels, quand la leucose féline se manifeste, il est souvent trop tard pour sauver le chat. Une fois qu’il est porteur, il n’y a pas de traitement et il restera contagieux à vie pour les autres chats. Il risque d’ailleurs de développer des cancers, notamment du sang et de la lymphe.

2) La rage

C’est le seul vaccin obligatoire si vous désirez quitter la France avec votre matou. Cependant, ce serait une erreur que de limiter ce vaccin aux seules expéditions en terres étrangères. Même s’il ne passera jamais la frontière de la France, votre chaton a tout intérêt à recevoir un vaccin antirabique.

Est-il nécessaire de rappeler que la rage est une maladie létale pour votre chat ? Le vaccin antirabique vous permet de protéger votre chaton par le biais d’une injection de primo-vaccination (pas besoin de faire un rappel au bout d’un mois chez le chaton, contrairement aux autres vaccins), puis par des rappels au bout d’un an, et tous les 3 ans si l’on a bien fait le rappel à 1 an avant la date limite.

Ce vaccin permet à votre chaton de se tenir loin de l’une des maladies les plus mortelles qui soit. Pourquoi refuser de mettre votre compagnon à l’abri des méfaits du rhabdovirus ?

3) La chlamydiose

Les virus ne sont pas les seuls micro-organismes capables de nuire à votre matou. La preuve avec la chlamydiose (bactérie intracellulaire) qui, en termes de dangerosité, n’a rien à envier à ses homologues viraux.

C’est par contact direct avec un félin infecté ou avec un objet souillé que votre chaton va contracter la chlamydiose. Au début de l’infection, votre chat a développé une conjonctivite sur l’un de ses yeux. Quelques jours plus tard, son deuxième œil a enflé. Il est alors temps d’aller consulter votre vétérinaire. Et c’est là que le verdict tombe : votre chat a contracté la chlamydiose.

Dans de très rares cas, cette maladie bactérienne se transmet à l’homme. Rien de bien grave cependant… Vous souffrirez au pire d’une conjonctivite bénigne pendant quelques jours et serez rapidement guéri via des traitements oculaires adaptés.

À partir de quel âge vacciner son chat ?

Aussi surprenant que cela puisse paraître, la date de vaccination des chatons a donné naissance à de houleux débats. Pour certains vétérinaires, l’âge idéal pour vacciner votre chaton se situe autour de ses 8 semaines, soit 2 mois. Pour d’autres, il est préférable d’attendre que le chat ait 3 mois.

Dans les faits, la primo vaccination (première vaccination) est accessible aux chatons dès que ces derniers ont 2 mois. Cependant, leur faible système immunitaire ne leur permettra pas encore de recevoir tous les vaccins recommandés. Il sera nécessaire de revenir quelques semaines plus tard pour recevoir le reste de ses vaccins. À titre indicatif, le vaccin antirabique n’est possible qu’à partir de ses 3 mois révolus et sur un chaton identifié (puce électronique, car le tatouage est toléré en France mais non valide pour un voyage à l’étranger).

Les vétérinaires pratiquent une vaccination raisonnée : le protocole vaccinal de votre chaton est adapté en fonction du statut vaccinal de sa maman, de la manière dont il a vécu ses premières semaines et de son mode de vie futur. En effet, si votre chaton est vacciné trop tôt, il possède encore les anticorps de sa maman et ne répondra pas suffisamment au vaccin. S’il est vacciné trop tard, il y aura une période pendant laquelle il ne sera plus protégé par les anticorps de la maman, et pas encore par les anticorps produits suite à la vaccination.

En général, 2 à 3 injections de primo vaccinations peuvent être nécessaires, une dernière injection devant être réalisée à 4 mois. Il est donc conseillé de prendre contact avec votre vétérinaire dès l’adoption de votre chaton afin de planifier le protocole vaccinal.

À quelle fréquence faut-il vacciner son chat ?

Tout comme pour les humains, les chats devront se rendre à intervalles réguliers chez le vétérinaire pour leurs rappels de vaccins. À quelle fréquence doivent-ils le faire ? Tout dépend du vaccin pour chat.

Votre vétérinaire est la personne la plus habilitée à vous prescrire un protocole de vaccination. Si la durée est fixe pour certains vaccins chats, elle varie en fonction des paramètres externes liés au mode de vie de votre animal.

Par exemple, le typhus est un vaccin pour chat dont les rappels se font à durée fixe. Tous les 3 ans, vous devrez prolonger la protection de votre chat. À l’inverse, les rappels du coryza dépendent fortement du mode de vie de l’animal. Un chat de campagne, qui passe toutes ses journées à l’air libre, devra recevoir un rappel tous les ans. Pour un chat d’appartement, le délai est plus long. Votre vétérinaire saura vous le préciser.

Combien coûtent en moyenne les vaccinations pour chats ?

Tout d’abord, il faut prendre en compte le fait que la visite chez le vétérinaire ne se résume pas à une injection de vaccin. Le but de celle-ci est de faire un examen de santé complet à votre chat, afin de dépister et prévenir l’apparition d’éventuelles maladies. Il est recommandé, une fois passé les 1 an de votre chat, d’effectuer au moins une visite pour examen de santé par an. A cette occasion votre vétérinaire effectuera une vaccination, si cela est nécessaire.

Les prix donnés, ci-dessous, le sont à titre indicatif. En effet, en fonction des cliniques, des lieux géographiques, vous pourrez observer des différences mineures ou majeures.

  • Typhus : ~ 55 € ;
  • Coryza : ~ 55 € ;
  • Rage : ~ 60 € ;
  • Leucose féline : ~ 65 € ;
  • Chlamydiose : ~ 55 € ;

À ces prix, vous devrez rajouter entre 15 et 20 € de plus, pour l’acquisition d’un passeport (nécessaire pour tout voyage à l’étranger). Le carnet de santé, outil indispensable au suivi de la vaccination de votre chaton, est généralement gratuit. Enfin, il sera nécessaire de faire identifier votre chat à l’aide d’une puce électronique (obligation légale), pour un tarif moyen de 65 €.

Est-ce que les vaccins pour chats sont remboursés par les assurances ?

Cela dépend entièrement du forfait que vous avez souscrit. Pour certains, la vaccination de leur chat sera entièrement prise en charge par la compagnie d’assurances. Pour d’autres, il faudra mettre la main au porte-monnaie, en partie peut-être…

Relisez attentivement les clauses du contrat de votre assurance chat pour avoir la réponse à cette question.

Questions fréquentes sur le vaccin pour chat

Si malgré tous ces détails, vous avez encore des questions par rapport à la vaccination de votre chaton, cette foire aux questions est faite pour vous !

1) Est-ce dangereux pour mon chat ?

Il y a quelques années, des propriétaires ont mentionné l’apparition de tumeurs sous-cutanées (fibrosarcomes) sur leurs chats après vaccination. Des études approfondies ont révélé que le vaccin du chat n’y était pour rien. Néanmoins, pour éviter pareil désagrément, la plupart des vétérinaires privilégient désormais la vaccination par voie intramusculaire : un vaccin sans adjuvant et une aiguille très fine.

Comme pour tout médicament, certains effets secondaires (bénins) peuvent survenir, comme une courte perte d’appétit ou une baisse d’énergie ponctuelle. Certains cas plus graves peuvent survenir (troubles allergiques, neurologiques…), mais ils restent extrêmement rares.

Pour conclure : vacciner son chaton présente beaucoup plus de bienfaits pour sa santé que de risques, et cette pratique est d’ailleurs recommandée par tous les professionnels de la santé.

2) Mon chat vit à l’intérieur, dois-je le faire vacciner ?

Oui. Même s’il sort peu, voire pas du tout, votre chat reste exposé aux microbes que vous (ou vos convives) pourriez ramener de l’extérieur.

3) Dois-je faire vacciner mon chat avant de partir à l’étranger ?

Oui. Pour que votre chat puisse sortir du territoire, il doit obligatoirement être vacciné contre la rage ET identifié à l’aide de la puce électronique. De plus, pour pouvoir vous rendre dans certains pays, il peut être nécessaire de faire une sérologie (mesure d’un taux d’anticorps antirabiques, à l’aide d’une prise de sang) : un délai de plusieurs mois est à prévoir entre la vaccination et le voyage. N’hésitez pas à vous renseigner bien à l’avance auprès de votre vétérinaire.

4- Dois-je faire vacciner mon chat avant de le confier en pension pour chat ?

Oui. Aucune pension ou hôtel pour chats n’accepte de chaton qui ne soit vacciné au moins contre le typhus et le coryza.

5) Je n’ai pas renouvelé le vaccin de mon chat, est-il toujours protégé ?

Non. Avec le temps, l’immunité acquise grâce au vaccin du chat s’estompe. Si vous manquez un rappel, votre chat ne sera plus protégé contre cette maladie. Il vous faudra recommencer à zéro ! Soyez attentif à son carnet de santé. Mais, rassurez-vous, bien souvent vous recevrez un SMS précisant la date de votre prochain rappel.

Histoire du vaccin

Si l’histoire vous intéresse, voici un petit rappel des évolutions de la vaccination, du 17ème siècle à aujourd’hui.

Au 17e siècle : premières interrogations sur l’immunité

Même sans microscopes, les scientifiques du 17e siècle avaient perçu un phénomène biologique particulier… En effet, lorsqu’une personne était en contact régulier avec un agent pathogène, son organisme développait une résistance naturelle. On parlait d’immunité.

C’est en observant la progression de la variole que les érudits du siècle de Louis XIV ont fait un constat surprenant ! Des personnes ayant été en contact très tôt avec la maladie réussissaient à ne plus la développer. Même quand une épidémie monstrueuse faisait rage, ces dernières demeuraient indemnes.

Très tôt, la question se pose : « et si inoculer de faibles doses d’agents pathogènes permettait de rendre l’organisme plus résistant ? ».

Au 18e siècle : quand Jenner s’intéresse à la variole des vaches

Si la vaccination est aujourd’hui largement répandue parmi les humains, c’est grâce aux animaux qu’elle a vu le jour. Et si, désormais, votre chaton n’a plus rien à craindre du typhus, c’est parce qu’en 1976, l’Anglais Jenner s’est intéressé de très près aux vaches.

Avez-vous déjà entendu parler de la vaccine ? Cette maladie bovine est similaire en de nombreux points à la variole.

Au 18e siècle, la petite vérole (ou variole) est la pandémie, par excellence, du siècle. Extrêmement contagieuse, elle se répand comme une traînée de poudre, laissant derrière elle des milliers de cadavres empilés les uns sur les autres. Malgré tous leurs efforts, les médecins ne parviennent pas à y mettre un terme.

C’est là qu’interviennent les vaches de la campagne anglaise. En effet, Edward Jenner se rend compte que les fermières qui vivent à côté des vaches atteintes par la vaccine ne contractent jamais la variole. C’est ainsi qu’il a l’idée d’utiliser du pus contenant l’agent pathogène de la vaccine pour immuniser un petit garçon contre la variole. C’est une réussite !

En hommage à la maladie connue sous le nom de vaccine, la procédure est nommée vaccination. Et dire que c’est grâce à des vaches que votre petit chaton peut être préservé du coryza. Cela laisse perplexe, n’est-ce pas ?

19e siècle : Louis Pasteur et les premiers vaccins atténués

L’histoire du premier vaccin antirabique est connue de tous. En 1885, Louis Pasteur poursuit les travaux de Jenner et met au point le premier vaccin contre la rage.

C’est Louis Pasteur qui, en 1881, énoncera de façon claire le principe de la vaccination : « injecter à l’hôte des virus suffisamment affaiblis pour ne pas déclencher la maladie mais suffisamment proches de leur nature originelle pour permettre au corps de préparer ses défenses. »

Même s’il est connu pour la création du vaccin contre la rage en 1885, il faut noter que Pasteur avait préalablement mis au point un vaccin contre la maladie du charbon qui tuait ovins et bovins. Encore une fois, les animaux ont été au centre de la recherche médicale. Et aujourd’hui, il est tout à fait logique que votre chaton bénéficie des produits de ladite recherche.

Ce qui était autrefois impossible est aujourd’hui à la portée de tous, et les progrès de la médecine ont fait des progrès considérables en matière de vaccins. Il vous appartient de décider ou non de faire vacciner votre animal favori et nous avons fait en sorte de vous éclairer au mieux dans ce choix.

Réfléchissez bien et, au moindre doute sur la question, discutez-en avec votre vétérinaire qui est la personne la plus à même de répondre à vos interrogations.